Circuit de l’étang des Noës

L’église de Québriac est dédiée à Saint-Pierre. Elle date du XIIe ou du XIIIe siècle et fut remaniée au XIVe siècle. La tour du clocher fut érigée au XVIIe siècle. Elle est surmontée d’un clocher possédant une curieuse charpente vrillée, dit clocher « tors ». Le sommet du clocher semble légèrement vrillé vers la droite. Mais non, il est véritablement tordu d’un huitième de tour et fait partie de la cinquantaine de clochers tors répertoriés à ce jour en Europe et le seul en Bretagne.

Lors de sa construction, un escalier de 11 écluses a été construit, pour permettre aux bateaux le franchissement de 27m de dénivellation. En chemin, vous découvrirez les écluses de La Gromillais et du Pont Houitte. Observez les éclusiers manœuvrer les grandes portes de bois pour laisser passer les bateaux des plaisanciers.

Le canal d’Ille-et-Rance qui relie Rennes à Saint-Malo sur 84 km a été construit de 1804 à 1832. Au départ, il permettait de ravitailler les ports militaires menacés par le blocus anglais, en utilisant un réseau de voies intérieures navigables. On pouvait transporter directement des marchandises du port de Saint-Malo aux ports de la côte sud du Morbihan et de la Loire-Atlantique sans être obligé d’effectuer le tour de la Bretagne. Jusqu’à l’arrivée du chemin de fer, les canaux étaient utilisés pour le transport des marchandises. Aujourd'hui, seuls les bateaux de plaisance naviguent encore sur le canal.

Ce moulin a été construit sur la lande de La Ville Gouin après 1836. Il a aujourd’hui perdu sa toiture. Ce promontoire servit de poste d’observation aux Allemands durant l’Occupation.

Variante vers le calvaire de La Mariais (15 minutes). Toujours fleuri, on y remarque, sculptés sur son fût de granit, le Christ et divers instruments de la passion : marteau, tenailles, l’échelle utilisée pour descendre le corps du Christ, etc.

Autour de l’étang communal des Noës, lieu de promenade et de pêche, le sol est creusé de dizaines de trous béants d’un à deux mètres de diamètres et profonds d’autant. Ce véritable gruyère a été percé au XIXe siècle : on y extrayait de l’argile pour fabriquer des tuiles plates et des briques utilisées dans les constructions sur 40 communes alentours.